Point du jour au samedi
19 juillet 2003
<<< Point
précédent - Point
suivant >>>
Retour au début
Nouvelle journée de
tourisme, ça tombe bien on n’a que ça
à faire, pour la Délégation Française.
Nous sommes allés visiter Cieneguilla avec notre chauffeur
de taxi attitré qui nous a accompagnés toute
la journée.
Il y a actuellemetnt 2 grands
problèmes qui perturbent notre directeur technique :
- Quelle route exacte nous avons suivie depuis Lima ?. Nous
n’avons pas de carte assez précise et même
après l’apéro au Pisco, ce point le tarabuste.
- A quelle altitude exacte sommes-nous allés ?
L’équipe lance
donc un message à la mer (c’est très drôle)
pour que quelqu’un qui n’aurait rien d’autre
à faire essaie de nous répondre sur au moins
l’un des deux points. Cela lui enlèverait le
haussement de sourcil qui ne le quitte plus.
|
|
Un peu d'exercice pour se mettre en
appétit.
Photo Odyssée du vent 2003 |
Nous avons fait un petit voyage
d’une heure et demi depuis Lima dans un paysage carrément
lunaire. Pour ce qui me concerne je n’avais jamais vu
ça. Montagnes totalement pelées, recouvertes
de sable poussiéreux, cailloux à perte de vue !
En moins de 100 km nous nous retrouvons à 2400 m
d’altitude et enfin, on commence à respirer un
peu. Eh oui, Lima pour les asthmatiques ce n’est pas
la première destination conseillée ! La
conduite est le plus souvent sur le côté droit
de la route mais, attention, pas toujours ! Heureusement
que toutes les bagnoles roulent à peu près à
40 km/h, surtout dans les montées, on a même
failli caler.
Et puis enfin Cieneguilla…
quelle surprise ! Une grande rue avec des restaurants
«écologiques» tous les 50 m. Nous
avons eu l’explication : les restaurants écologiques
ce sont les restaurants où tu manges dehors. Simple,
il suffisait d’y penser !
Notre chauffeur nous dépose
au milieu d’une sorte de terrain de foot et nous voilà
partis pour remonter un Rio (une rivière qui semble
n’avoir pas reçu d’eau depuis un certain
temps). Là aussi on a eu l’explication :
les propriétaires privés ponctionnent l’eau
pour arroser leur hacienda.
Plus on remonte le cours d’eau
et plus la végétation se densifie. C’est
incroyable ! Dès qu’on lève la tête
vers les montagnes, autour elles sont toujours aussi pelées
et désertes, mais nous marchons dans une oasis. Nous
croisons une équipe d’ouvriers en train d’installer
un portail sur un bout de chemin sans mur autour. Le tout
sous la surveillance d’un policier fringant, avec chaussures
vernies noires impeccables sur les chemins poussiéreux,
étonnant…
|
|
Guy en train d'étudier la flore
tropicale.
Photo Odyssée du vent 2003 |
Nous nous perdons un peu dans
une hacienda privée où l’on nous fait
savoir que le chemin à suivre N’EST PAS DANS
LEUR PROPRIETE ! Vers midi nous arrivons dans un grand
parc tout vert où se trouve justement un restaurant
avec cuisine au sol (al suelo). Pas besoin de faire un référendum
pour décider de s’y arrêter et de déjeuner
sur place. Soleil, parasol, musique latino, et quatre petits
bergers allemands de deux mois qui sont venus dormir sous
la chaise de Guy pendant qu’on dégustait les
« Humitas » (maïs écrasé
cuit dans sa feuille) le lomo (bœuf) le pollo (poulet),
et encore une nouvelle sorte de patate péruvienne excellente.
Une petite sieste réparatrice après tous ces
efforts et nous repartons vers Cieneguilla.
|
|
La sieste traditionnelle.
Photo Odyssée du vent 2003 |
Ce bol d’air pur a permis
de calmer tous les esprits après la terrible journée
d’hier. C’était exactement ce dont tout
le monde avait besoin !
Bonne nuit à demain.
|
|
2 perroquets dans notre restaurant
se nourrissant mutuellement.
Photo Odyssée du vent 2003 |
|