Point du jour au vendredi
18 juillet 2003
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La journée du
numéro
La journée a commencé
avec un peu de sport pour Raphaëla : rameur pendant
trois-quarts d’heure dans la salle de torture du rez-de-chaussée,
pendant que le reste de la « Délégation
française » continue de prendre son café
au deuxième étage.
Parce que vous ne le savez
sans doute pas encore mais Raphaëla, Gabriella, Guy et
moi (Hélène - ndlr) sommes désignés
comme la délégation française au club
de regatas… Nous avons maintenant chacun notre badge
de circulation pour pouvoir entrer et sortir du club sans
être obligés de décliner toute notre identité
pour franchir la porte.
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Raphaëla et Gabriella sur la terrasse
du club de Regatas.
Photo Odyssée du vent 2003 |
Aujourd’hui c’est
une journée délicate qui se présente.
Il faut absolument que le service de douanes attribue un numéro
au container pour poursuivre la procédure de dédouanement.
Vous allez me dire c’est simple on met un numéro
et Hop c’est parti !
Ca c’est ce que l’on
croit quand on n’a jamais eu affaire à ce type
de démarche administrative. La compagnie de Transitair
qui traite notre dossier doit contacter Gabriella en tout
début d’après-midi pour l’informer
sur l’état d’avancement de l’attribution
du numéro et nous fixer un lieu de rendez-vous pour
boucler le dossier.
Le temps est au grand calme,
les pélicans n’ont toujours pas fait l’amérissage
dont rêve Guy depuis trois jours… On s’occupe
comme on peut…
Mais après le déjeuner
à 11H30 (les effets du décalage horaire ne se
sont pas encore tout à fait estompés) nous n’y
tenons plus et nous partons en taxi pour Callao où
se trouve l’agence de transitair. A 14H00 nous commençons
le siège du bureau de notre correspondant un peu étonné
de nous voir si tôt.
Nous apprenons qu’il
attend toujours l’attribution du numéro pour
le container. Sans ce numéro il est impossible d’avancer
dans la procédure de dédouanement. Nous appelons
l’Ambassade de France pour essayer le fameux petit coup
de pouce qui décoince certains dossiers. Nada !
Rien à faire tant que le numéro n’est
pas attribué.
15H00 : Grand calme (dans l’air
mais pas pour nous qui sommes installés dans un minuscule
bureau climatisé à 18°C).
16H00 : Le service de douane appelle pour demander combien
pèse chaque VHF qu’on embarque. Même Guy
hésite à répondre. Mettons 300 g.
17H00 : Je sors du bureau dans le quartier touristique entre
l’aéroport et la voie rapide au milieu de la
zone de frêt et de dédouanement pour fumer une
cigarette. La tension est à son comble. Raphaëla
laisse couler une larme avec notre interlocuteur de l’Ambassade.
Il appelle alors le service de douane pour les alerter de
l’urgence de la situation. Peine perdue le numéro
n’est toujours pas attribué !
18H00 : Le service de douane envoie un fax…. LE NUMERO
EST SUR LE FAX !
18H05 : Photocopie frénétique de tout le dossier
pour l’envoyer au responsable du dédouanement
que Gabriella a réussi à convaincre à
grand peine d’écouter notre demande.
18H 15 : Un coursier prend ses jambes à son coup et
se précipite au service de douane pour transmettre
le dossier.
18H30 : Vérification que le dossier a bien été
réceptionné.
18H45 : Le responsable du dédouanement nous informe
(je n’ose pas écrire confirme) que la planche
sera transportée lundi (n’oubliez pas que nous
sommes vendredi) au club de regatas.
FIN DE PARTIE : Nous n’aurons
pas mieux.
19H00 : Retour au club avec
le taxi qui nous a attendu depuis 14H00 (essayez de trouver
ça en France sans y laisser votre chemise !).
20H00 : Pisco Sauer au bar du club de Regatas. On l’avait
bien mérité et surtout Gaby. Si elle n’était
pas là je crois qu’on serait rentrer en France
reprendre le tricot !
21H00 : Nouilles et tomates.
22H00 : Effet du décalage horaire encore, tout le monde
est OUT. Au lit.
Demain on prévoit une petite ballade au vert autour
de Lima. Je vous raconterai.
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