Point du jour au jeudi
31 juillet 2003 (10h00 Lima)
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Pas assez d’électricité !
Nous sommes vraiment désolés
mais c’est très difficile de tenir le rythme
quotidien des points du jour.
Hier nous avons eu la visite
de l’association franco-péruvienne « Mano
a mano » qui s’occupe d’enfants plutôt
en difficulté dans le Nord de Lima. Vous pouvez consulter
leur site sur http://limamam.ifrance.com.
Ils étaient, je crois, très contents de découvrir
cet engin océanique un peu surréaliste et, chose
étonnante, leur principale préoccupation était
de comprendre pourquoi Raphaëla se lance dans une telle
aventure.
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Les enfants écoutent Raphaëla
leur présenter son projet.
Photo Odyssée du vent 2003 |
Savoir où elle dort, comment elle mange et où
elle se lave était secondaire.
Nous avons quand même eu notre petit succès lorsque
j’ai sorti la douchette à l’avant…
Ils ont bien sûr tous voulu grimper sur la planche pour
regarder à quoi ressemble le dessalinisateur. Les fidèles
gardiens de la planche étaient un peu inquiets mais
c’était sans raison, ils n’ont sans doute
pas l’habitude d’avoir à gérer tant
de monde.
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Un par un, les enfants visitent l'intérieur
de la planche.
Photo Odyssée du vent 2003 |
Gaby,entre deux photos, virevoltait
d’un groupe à l’autre pour assurer quelques
mots de traduction car c’est plus difficile de comprendre
des enfants, qui doivent croire qu’on suit tout ce qu’ils
disent, plutôt que des adultes.
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Le groupe d'enfants réunis autour
de Raphaëla.
Photo Odyssée du vent 2003 |
J’ai fait quelques enregistrements de conversation sur
le minidisc qui partira sur la planche, ça rappellera
des souvenirs à Raphaëla quand elle sera au large.
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Enregistrement souvenir des conversations
pour que Raphaëla les écoute à bord.
Photo Odyssée du vent 2003 |
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Le groupe d'enfants réunis autour
de Raphaëla.
Photo Odyssée du vent 2003 |
Guy, pendant ce temps, était
en grande conversation avec une représentante de l’Ambassade
des Etats-Unis et lui a fait un topo complet, à la
méthode Saillard, sur la construction de la planche,
la route de la traversée, les conditions météo,
le matériel électronique embarqué…
Par ailleurs nous succombons
les uns après les autres aux méfaits du retournement
d’estomac et de la tourista.
Il y a deux jours c’était moi qui traînait
mes savates, telle une âme en peine, sur la terrasse
du club de Regatas, maintenant c’est le tour de Raphaëla.
Hélène Chevreuil, son médecin nutritionniste,
lui a préparé à distance un traitement
de choc pour stopper tout ça au plus vite.
Hier après-midi l’ambiance
était carrément estivale au club, il y avait
du soleil, ça devait bien faire quatre jours qu’on
n’avait pas vu ça !
Nous nous installons sur les transat-matelas devant la plage
et Raphaëla révise avec Gabriella son introduction
pour la conférence de presse.
Je commence à somnoler, bercée par la voix de
Raphaëla qui s’applique à la prononciation
du J et du R, surtout dans un même mot ! Essayez
donc de dire trois fois sans vous arrêter PAJAROS (les
oiseaux), c’est beaucoup plus dur que "Les chaussettes
de l’archi-duchesse sont-elles sèches, archi-sèches".
Hier soir, nouilles et pizzas
dans un restaurant italien à Barranco. A 21H30 Raphaëla
s’écroule de sommeil, tout le monde rentre.
Je regarde à la télé une émission
sur le Paris du second empire. Saviez-vous que la légende
de la bosse du commerce vient de la bosse que Boucicaut avait
sur le crâne (bien visible sur sa statue) ?
Il est actuellement 10H30
et nous attendons l’équipe de TF1, qui a déjà
passé 4 heures hier soir à son arrivée
à l’aéroport pour le dédouanement.
Ils n’ont toujours pas récupéré
la bétacam.
Soyons zen et confiants…
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