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L'aventure de Raphaëla ne vise pas
seulement à accomplir un exploit personnel.
Cette traversée du Pacifique est une occasion rêvée
pour découvrir, et apprendre ainsi à respecter,
le milieu marin.
C'est cette volonté que Raphaëla exprime
par cette simple phrase : "je planche pour la planète".
Tout au long de la traversée, nous
rencontrons avec elle un monde à la fois fragile et
passionnant : celui de l'Océan Pacifique.
Les partenaires scientifiques de "l'Odyssée du
Vent" nous aident, par leur contribution, à mieux
le comprendre.
Tous les marins l'attendent
car elle annonce les eaux chaudes, l'alizé, la mer
bleue. Tout ce dont un marin rêve.
C'est la dorade
coryphène que Raphaëla avait déjà
rencontré sur l'Atlantique. Elle en voit une
pour la première fois le 27 août.
Marc Taquet, biologiste à l'Ifremer,
nous explique en quoi les observations faites par Raphaëla
lors de la traversée peuvent faire progresser
la recherche scientifique.
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Pour visualiser la vidéo
ci-dessous, votre ordinateur doit être équipé
du plug-in QuickTime Player.
Vous pouvez télécharger sa version
gratuite en
cliquant ici. |
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Une daurade coryphène |
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Le 26 août, Raphaëla
s'aperçoit, en regardant sous la coque de la planche
à voile, que le ralentissement de sa progression est
causée par la présence de crustacés,
appelés anatifes, qui se sont fixés
sous la coque.
Laurence Miossec, d'Ifremer, nous en dit davantage sur ces
curieuses petites bêtes.
M. Guilhem Lesaffre, ornithologiste
amateur est venu écouter Raphaëla lui décrire
en direct au PC les oiseaux qu'elle a rencontrés
sur sa route. Voici son analyse :
On parle souvent des îles
polynésiennes. Mais en fait ce sont des atolls.
Guy Cabioch, de l'IRD, nous les décrit et nous explique
leur formation.
Bernard
Salvat, du CNRS, nous parle plus spécifiquement des
Tuamotu, archipel de 76 atolls, et porte
d'arrivée de Raphaëla en Polynésie.
"des essaims de
choses transparentes et difformes… …des filaments
de plus d'1 mètres… …et ça
s'accroche partout !… …une grosse plaque
rougeâtre sur le bras…". Il s'agit des
méduses, bien sûr, qui ont accompagné
Raphaëla pendant la traversée. Au fait, c'est
quoi, une méduse ?
Nous avons posé la question à Laurence
Miossec, d'IFREMER.
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