SOMMAIRE

Accueil
RAPHAELA
Raphaëla : portrait
L'ASPECT TECHNIQUE
La planche
L'architecte
DECOUVRIR
Les fiches pédagogiques 2007
Kit pédagogique 2006
MEDIATHEQUE
Livres
DVD
CHRONIQUES DANS LA PRESSE
Dimanche Ouest France 2010
4 avril 2008

Raphaëla le Gouvello engagée sur plusieurs fronts

Il y a un an jour pour jour Raphaëla le Gouvello sillonnait les côtes bretonnes sur sa planche Mahi-Mahi sur les traces de ses ancêtres. L’occasion pour l’aventurière, militante convaincue et amoureuse de la nature, d’alerter jeunes et moins jeunes sur les menaces qui pèsent sur notre planète. Depuis, elle n’a pas lâché son bâton de pèlerin. Le Groupe SUEZ, qui la soutient depuis 2005 à l’occasion de ses traversées, est toujours à ses côtés, lors de ses réflexions et actions sur les questions du développement durable. Un vrai challenge que Raphaëla a à cœur de réussir. Elle s’est lancée dans la bataille municipale à la tête d’une liste apolitique et indépendante. Et continue à s’investir activement dans d’autres causes qui lui sont chères telles que la solidarité envers les enfants défavorisés, les femmes, le sport…

Le point sur ses activités. Entretien :

Quelles sont les raisons qui vous ont poussée à vous engager dans la campagne pour les élections municipales ?

RLG : J’y réfléchissais depuis longtemps depuis mon Tour de la Bretagne. Le déclic s’est fait avec le film d’Al Gore « Une vérité qui dérange » qui conclut en disant « Faites pression sur vos élus, et si vous n’êtes pas d’accord avec eux, alors présentez-vous ! ». Je me suis dit qu’il fallait que je m’investisse, que je m’engage. Il y a vraiment des enjeux importants sur le littoral breton. On l’a vu l’année dernière : les petites communes de la côte, comme Pénestin, ont toutes la même problématique, avec une pression foncière grandissante, de multiples activités (tourisme, constructions, pêche, aquaculture…) qui sont parfois en conflit. On est au cœur du sujet du développement durable. J’ai eu envie d’aller de l’avant !

35% des suffrages : c’est plutôt bien pour une première participation…

C’est bien et en même temps ce n’est pas suffisant parce que cela ne nous donne aucun élu dans l’opposition au conseil municipal. Néanmoins, c’est encourageant parce que cela montre qu’une partie de la commune a été sensible à notre discours. Un discours basé justement sur le dialogue, la mise en route d’un Agenda 21 sur Pénestin et toute la concertation que cela nécessite derrière. Tout le groupe que nous avons constitué a envie de continuer, en montant une association. J’en suis très contente parce que cela montre que nous avons créé une vraie dynamique. Je vais suivre de très près ce mouvement qui a été enclenché...

Animation d’une table ronde à la Cité des Sciences sur le thème « Vivre autour de la Grande bleue », marraine officielle du Festival « Arts et Nature » avec la LPO 44 (Ligue de Protection des Oiseaux), marraine de l’opération « Rhône fleuve Solidaire », participation aux « Rencontres de Branféré » sur le thème « Sport et Nature », présidente du concours « Femmes et sports » pour la Région Bretagne… Vous avez un agenda plutôt chargé… Et vous êtes engagée dans plusieurs causes…

C’est ce que j’avais dit au départ. J’avais envie de m’engager plus à fond en pratique sur le développement durable. Tout cela est en train de se mettre en place, dans la continuité de mes engagements précédents. Par exemple, ces rencontres « Rhône Fleuve Solidaire » avec l’ONG Aide et Action, fin mai, dont le thème sera « Accès à l’eau potable et éducation à l’environnement », notamment au Niger. Je soutiens depuis longtemps cette association qui milite pour une éducation pour tous dans le monde car je suis persuadée que l’éducation est la pierre de base pour un développement durable. De même, j’accepte avec plaisir de présider un jury « Femmes et Sports » car plus les femmes sont actives dans la vie civile, par le biais du sport, ou d’autres activités, plus je pense que nous pourrons avancer sur le chemin d’un développement durable.

Vous vous êtes consacrée ces derniers mois à la rédaction d’un guide sur la Bretagne pour le Conservatoire du littoral. C’est une suite logique du Tour de la Bretagne que vous avez effectué au printemps dernier…

C’est une suite en effet très naturelle. En rédigeant le carnet de voyage sur mon Tour de la Bretagne, « Dialogues avec la mer – Retour en terres de Bretagne » (Edition du Toucan ; Ndlr), j’ai eu l’occasion de discuter avec de nombreux intervenants et notamment Denis Bredin, le délégué régional du Conservatoire du littoral en Bretagne. Nous avons eu une discussion très passionnante sur les enjeux du Conservatoire dans la région. Quelques semaines après, le Conservatoire m’a proposé de rédiger une monographie de la Bretagne. Le projet m’a séduite. J’ai fait appel à une de mes nièces, Joséphine le Gouvello, qui est une littéraire talentueuse et amoureuse aussi de la nature, pour rédiger ce guide avec moi. Le guide fait partie de la collection d’Actes sud « Promenade littéraire et écologique ». Cela a été une occasion unique d’approfondir et de mieux comprendre tout ce que fait le Conservatoire du littoral autour de cette côte bretonne, et puis tout simplement de célébrer cette Bretagne à laquelle nous sommes si attachées...

Justement, pouvez-vous nous dire un mot sur l’état du littoral breton ?

Le pire côtoie le sublime. Il y a des sites magnifiques, où le Conservatoire a mis en place des gestions concertées avec les communes, ce qui a permis de les préserver. Et juste à côté, on voit une côte bétonnée, ravagée, dévastée ou menacée. Donc je pense qu’il faut rester très vigilant sur ce qu’il se passe sur cette côte et veiller à ce que les outils comme la Loi Littorale ou le Conservatoire du littoral puissent continuer à mener leur action.

Sur le plan professionnel, vous êtes en train de construire un projet d’aquaculture durable. En quoi cela consiste-t-il ?

Depuis que je suis revenue de mes traversées, j’ai repris petit à petit le fil de mes activités professionnelles initiales, c'est-à-dire vétérinaire en aquaculture. Je me suis replongée dans ce milieu pour voir ce qu’il s’y passe. La profession est engagée sur le chemin du développement durable, consciente des enjeux, c’est sûr, mais à des degrés divers, surtout si on regarde ce qui se passe au niveau mondial. Je réfléchis donc actuellement à la construction d’un projet d’aquaculture durable, en France ou ailleurs. Il faut trouver les bons partenaires. Cela prend du temps. A l’heure où l’on entend dans les médias dire beaucoup de choses négatives sur ces productions aquacoles, ce projet pourrait montrer que l’on peut faire de l’aquaculture durable, respectueuse de l’environnement. Je suis convaincue que toutes les entreprises, y compris les plus petites, doivent peu à peu aller sur le chemin d’un développement durable. On en est encore loin. Alors, si je peux m’investir dans cette voie, dans un secteur que je connais bien, l’aquaculture, j’y vais !

Calendrier 1er semestre 2008

Mercredi 9 avril : Membre du jury et intervenante pour l’assemblée générale du projet « Contributions des jeunes bretons à la stratégie européenne pour limiter l’ampleur du changement climatique », organisé par le Conseil Régional de Bretagne. Lycée Emile Zola, Rennes.

Mai 2008 : Sortie du guide sur la Bretagne du Conservatoire du Littoral dans la collection « Promenades littéraires et écologiques », Acte Sud/Dexia. Co-rédaction Joséphine et Raphaëla le Gouvello.

Vendredi 25 avril : Marraine officielle du quatrième « Festival Art et Nature » à La Chapelle-sur-Erdre (44). http://loire-atlantique.lpo.fr

Du 10 au 12 mai à Saint-Malo : Festival « Etonnants voyageurs » : Dédicaces du carnet de voyage « Dialogue avec la mer – Retour en terres de Bretagne ». www.etonnants-voyageurs.com

Samedi 24 mai : Marraine de l’opération « Rhône Fleuve Solidaire », organisée par l’association Aide et Action. www.aide-et-action.org

Dimanche 25 mai : Participation aux « Escales nature » des deuxièmes « Rencontres de Branféré » (Morbihan).

Juin : Présidente du concours « Femmes et sports » pour la Région Bretagne. www.mjsbretagne.jeunesse-sports.gouv.fr

 

Contact : Anne Combier, directeur associé - Agence Hickory
(groupe Territoires Conseil)

Paris : 32, rue du Faubourg Poissonnière - 75 010 Paris
Tél. 0033 (0)1 56 03 69 04 - Fax 0033 (0)1 56 03 69 30

Grenoble : 122, route de Chartreuse - 38700 Corenc
Tél. 0033 (0)4 76 12 01 30 - Fax 0033 (0)4 76 87 74 89

Sites Internet : www.hickory.fr / www.territoiresconseil.com

Retour vers le haut de la page