POINT DU JOUR n° 11
Mercredi 22 mars 2006 (Fremantle 14H30 – 7H30 à Paris)

Hélicoptère, soleil et vent

Ce matin c’était la conférence de presse organisée au Fremantle Sailing Club à 9H30. La planche avait été installée hier soir sur la terrasse du club, soit un demi-étage à lui faire franchir sur son ber avec roulettes. Cyril à la tactique, Scott à la barre, Sébastien à la stratégie (c’est lui qui connaît le mieux les dimensions de la terrasse), Raphaëla et moi comme pousseurs. Cyril et Scott ont passé la peau de chamois ce matin pour le polissage final.

Cyril, Hélène et Scott

Toute l’équipe avait choisi la chemise blanche à manches courtes repassée de frais…(on a tout ce qu’il faut dans notre maison).

Raphaëla était installée entre le représentant du groupe Suez et le vice-commodore du Fremantle Sailing Club et face à une assemblée de journalistes ainsi que quelques caméras de télévision (on a reconnu la caméra de la chaîne qui retransmet les « Commonwealth Games », on était pas peu fier !).

Scott et Cyril avaient révisé le timing et la procédure de redescente de la planche vers la grue pour la mise à l’eau : durée de l’opération 15 mn. Je crois que tout le monde était assez impressionné. Puis on a enchaîné une sortie en mer : la planche, le zodiac et le bateau des journalistes.

Raphaëla avait gréé sa voile de 7.4 m2, il y avait un vent d’environ 15 nœuds, du soleil et quelques nuages un peu menaçants mais encore loin à l’horizon. On avait fixé un rendez-vous mer-air un peu au large à la sortie du port. Et de là on a vu surgir non pas un mais deux hélicoptères qui ont tournoyé pendant bien 20 mn au-dessus de la planche. Personne n’a été malade en mer, je dis bien personne !

La séance s’est terminée vers 13H00. C’était vraiment parfait parce que moins de deux heures après on avait droit à un bon coup de vent (30 nœuds) avec de la pluie. On a ressorti les pantalons et les cirés pour aller chercher les ultimes biscuits et les bananes séchées que nous avions commandés à la boutique bio du coin. On a eu un peu chaud dans le magasin (j’en ai même enlevé ma polaire) parce qu’ils avaient à moitié oublié la commande. Enfin, les biscuits ont été retrouvés dans un panier dans un coin du magasin, on a pris ce qu’il restait en réserve de bananes séchées qu’on a complété par des poires, des mangues et des pommes séchées, bio bien sûr.

La température est tombée à 20-22°C, du coup la sieste s’impose de façon beaucoup moins insistante.

Rédaction Hélène André