POINT DU JOUR n° 5 / Lundi 20 février 2006
La semaine précédente a été riche en action et animation pour Raphaëla et son équipe.
Tout d’abord mardi 14 dernier, c’est un technicien audiovisuel
que notre sponsor TF1 avait missionné, pour contrôler une dernière
fois, l’installation sophistiquée de ses 3 caméras
DV confiées à Raphaëla.
Tout d’abord, les 2 caméras paluches (plus petites qu’un
paquet de cigarette) grand angle fixées en permanence sur la planche
à l’extérieur. Elles sont reliées à un « commutateur »
qui change automatiquement de plan toutes les 30 s à une minute.
Un caméscope installé dans un boîtier étanche pour
les prises de vue extérieures qui seront prises par Raphaëla.
Une quatrième caméra mise à disposition par Panasonic
pour les images intérieures, fait aussi partie du voyage.
Pendant que Cyril Ducrot, le préparateur technique et homme de confiance de Raphaëla, s’occupait de valider les derniers réglages électriques et électroniques, Raphaëla n’hésite pas à enfiler la combinaison pour une séance de fun board. Malheureusement le vent n’était pas au rendez vous.
Le lendemain sous une pluie bien « mouillante » mercredi
15 est une grande journée, car la navigatrice qui s’entraîne
souvent dans la baie la Baule, présentait son projet et sa planche
aux élus locaux, en présence du maire baulois Yves Métaireau,
et de nombreux invités de la Lyonnaise des Eaux (groupe SUEZ), organisatrice
de la soirée. Une soirée mémorable et pleine d’émotion
que les participants ne sont pas près d’oublier.
C’est dans l’après-midi que le convoi composé d’une
remorque et du camion DISTINXION est arrivé dans la cité balnéaire,
encadré par deux véhicules techniques de la société
pour protéger le flotteur fin prêt pour la traversée.
Quelques heures plus tôt au cœur de la Baule, Raphaëla est
allée à la rencontre des élèves du lycée
Grand Air qui seront en charge de la traduction anglaise des points du jour
du site internet officiel, dans le cadre de leur scolarité.
Le jeudi 16, la planchiste continue sa « tournée » en dialoguant avec les élèves de l’école de St- Gildas à Pénestin. Leur joie a été immense lorsqu’ils ont pu approcher la « bête », posée sur son ber (berceau de support) au cœur du chantier… Beaucoup de questions ont alors fusé, pour le plus grand plaisir de la bretonne, particulièrement sensible à l’éducation des plus jeunes.
Mais pas de répit pour la bretonne qui malgré le week-end doit finir son paquetage et faire le tri des vêtements techniques à embarquer. Chaque pièce est pesée, puis listée avant d’être empaquetée dans des sacs plastiques étanches. Un travail minutieux car tout doit intégrer la planche ces jours-ci. Au même moment, Cyril s’occupe de faire l’inventaire de tous les éléments techniques, boites à outils, piles, et autres détails essentiels au bon déroulement de la traversée.
La semaine qui commence, est la dernière « à l’heure française » pour la planche à voile prototype qui s’apprête à prendre l’avion dans moins de 8 jours, pour l’Australie.
En effet, le flotteur et l’ensemble du matériel de navigation vont être emballés dans une caisse en bois dont les dimensions sont impressionnantes (8,10 m de long, 1,55 m de large et 1,90 m de haut et 350 kg environ). Une fois la caisse terminée, le « colis » va être pris en charge par le groupe RÖHLIG, le transporteur officiel, pour un voyage de plus de 8 jours, et différents modes de transport. C’est jeudi 23 février que la planche sera transportée par camion jusqu’à Amsterdam, pour s’envoler lundi 27 prochain pour Sydney. Après 48h de voyage en avion cargo, la caisse en bois devrait être dédouanée dans la ville olympique et entreprendre alors un périple routier de près de 4000 km pour atteindre Perth à l’extrême ouest du continent australien, vers le 5-6 mars.
Prochain point début mars.